Historique de la commune

Notre Village

Au début du moyen-âge, le puissant comte de Blois, Thibault le Tricheur, possède la majeure partie du territoire de la Sologne.
Ses gruages sont administrés par ses vassaux, liés par l’obligation de foi et hommage, et lui doivent des services personnels ainsi que les aides (impôts exceptionnels perçus par le suzerain).

Ainsi Loroer (Loreux) se trouve coupé en deux, une partie attribuée à la Châtellenie de Millançay, gouvernée par Jehanne de Châtillon, comtesse de Blois et d’Alençon; l’autre à la Châtellenie de la Ferté-Imbault, gouvernée par Jehanne de Brabant.
Un acte de Juillet 1284 entre Jehanne de Brabant et Jehanne de Châtillon définit les limites de leurs seigneuries et droit de chemin de Loroer à Villeheviers.
Ces Châtelaines répartissent leurs terres en fiefs à l’aide de “Baux à cens” entre écuyers, chevaliers ou ecclésiastiques.

Nous trouvons, au fur et à mesure des années, les noms de Moreville, Villechièze, Jean de Cravant, Jacques de Potin, Vallois des Gâts et Jasques Destempes.
Les fiefs importants de l’époque sont : La Pouge, La Gravelle, La Lucasière, Les Hochets, La Gachonnerie, La Richarderie, La Briquerie, Migeraux et Longonnin.

Un paysan Loreusien, disposera, par exemple de “séterées” (pièces de terre) composées d’une habitation, une grange, un courtil. Y est adjoint “une charruée” (pré nécessaire à la nourriture de deux boeufs) avec droit de pacage.
Il cultive surtout le seigle, construit sa maison de bois et de torchis, couverte de chaume (paille de seigle), avec une porte basse et une lucarne. Il s’éclaire à l’oribus (chandelle de résine) et l’on se réunit autour du foyer où pend “la carmaillère”.
Les paysans ont droit de chasse sauf dans les plessis (enclos faits de pieux réunis par des plisses établis au milieu des terrains de pacage, bois et landes), réservés aux seigneurs qui y chassaient le lapin (dénommés aussi garennes).
Les terres labourables sont également entourées de haies et de fossés. Sur la “douhe” (le talus) poussent des arbrisseaux qui servent de clôture.
Les champs sont de dimensions extrêmement variables et de formes irrégulières. On leur donne parfois le nom de “malepeigne”.

Ces paysans doivent payer certaines redevances : la taille, le formiage, etc… Le droit le plus lourd à supporter pour les serfs est le droit de “mainmorte” (en cas de décès, le seigneur succède à son serf, ses biens sont vendus aux enchères, sa veuve en touche la moitié qu’ils aient ou non des enfants). Certains serfs sont arrivés à détourner ce droit grâce aux communautés familiales.
Un certain antagonisme devait régner entre les loreusiens à cause du partage du village, l’administration y étant différente entre celle de Millançay et celle de la Ferté-Imbault.
Le temps s’écoule au jour le jour presque en circuit fermé, les chemins étant la plupart du temps impraticables. On relève tout de même “un grand chemin public” pour aller de Loroer à Tremblevy (Saint-Viâtre).

Vers 1326, les loreusiens voient passer de temps à autre les équipages de Jean de Blois, seigneur de Millançay avec ses lévriers et ses fauconniers. La chasse est déjà une grande occupation de la région. Elle est indispensable pour tuer les nombreux animaux nuisibles : renards, sangliers, blaireaux et loups de la forêt de Bruadan.
Cet important massif forestier entoure pratiquement Loroer. Son défrichement a lieu aux XIème, XIIème et XIIIème siècles. Vers 1200, à la lisière de la forêt s’installe une Abbaye “le lieu Notre Dame” tenue par des moniales cisterciennes. Elles reçoivent d’Isabelle de Blois, 300 arpents (182 ha) de terres incultes à défricher.

Mais en 1356, les troupes anglaises saccagent tout sur leur passage. Le prince de Galles « Prince Noir », fils d’Édouard III d’Angleterre détruit Romorantin.
Le 6 Juin 1429, les troupes de Jeanne d’Arc campent en forêt de Bruadan. Peut-être Loreux a-t-il aperçu « la pucelle ».

Ces dévastations de la guerre de cent ans anéantissent une partie de la population, et beaucoup de domaines retombent en friches. Les paysans qui sont restés, ont à subir les « oppressions, dommages et autres maulx innumérables » de la part des troupes armées qui parcourent le pays, notamment les écossais. Pierre et Guillot Boulaye « font justice d’un homme de guerre qui menace d’incendier leur métairie avec tout le bétail ». Nos loreusiens doivent se réfugier à « l’hostel fort de Marmagne » près de St Viâtre pour sauver leur vie.

La campagne a perdu la plupart de ses occupants, les anciens hameaux ne comprennent plus qu’une ou deux habitations. Certains vassaux refusent de prêter hommage à leur suzerain sous prétexte que leur fief ne vaut plus rien. À Loreux, les « mestivages » (impôts) sont levés au moment des moissons dans la seigneurerie de Migerault, qui appartient au chevalier Jean de Cravant. Sur les huit fermes sur lesquelles ces droits pèsent « parcequ’il y a moins de mesnagers qu’il ne solloit », ne se composent plus que de douze « feux » (chefs de famille).

La « dîme » de la Gravelle à Jean D’estampes ne vaut plus que ½ tonneau de vin, 18 setiers de seigle, 14 agneaux et 3 cochons, au lieu de 6 tonneaux, 4 muids, 50 agneaux et 10 porcs. À Millançay, le chiffre de maisons est tombé de 106 à 12. À la Ferté-Imbault à 10 au lieu de 40.

Ce n’est qu’à partir de 1520 que la remise en valeur du sol est effectuée grâce aux baux à long terme ou à rente perpétuelle, mais cette remise en valeur est loin d’être achevée au XVème siècle. On trouve un acte en 1457 dans lequel Jean Pillon, de Loreux achète les biens de son fils à Jean de Roye, seigneur de la Ferté-Imbault. Les droits de mainmorte existent donc encore à cette époque.
Les communautés familiales sont encore nombreuses, on les appelle alors « village » dont les habitants sont plus ou moins parents. Ils possèdent des terres communes et se groupent pour la défense de leur « pâtis ». Ainsi le 17 Avril 1544 entre Jacques d’Estampes, écuyer, sieur de Migerault, une transaction est passée avec 6 occupants, qui « baille au sus nommés le droit de faire pâturer leurs bêtes en tout temps ès marets etc… ».

En 1454, a commencé la reconstruction du château de Romorantin par Jean d’Angoulème, mais les ruines de la ville sont loin d’être relevées. En 1501, la ville de Romorantin rémunère Charles Pion, charpentier de Loreux, pour avoir travaillé sur le pont levis.
La Paix rétablie, des « tenures » libres sont rachetées par des marchands et des bourgeois qui y installent des fermiers. Les loreusiens peu à peu reprennent le travail. Les laboureurs cultivent le seigle, mais en plus le millet, l’avoine, le chanvre et le lin, même le froment ce qui était alors exceptionnel. D’autres enclos appelés « osches » sont plantés en pois et fèves. La fermière élève des volailles qui servent à la nourriture et à payer la taille. Elle s’occupe des ruches qui fournissent  le miel et la cire, elle tisse le chanvre. Ils peuvent se rendre aux foires. Celle de Villeherviers, le Mercredi avant les rameaux, celle de Selles St Denis à la St Genoul d’hiver, celle de Millançay le 15 Août.
De nombreux étangs se creusent encore, exemple celui de Malinet (de nos jours à côté des Grandes Maisons) en accord avec les habitants. Jehan Boullaye, marchand à Loreux, s’engage envers Dominique Richer à faire des fossés depuis la « Guienne » de son nouvel étang de la Sagourderie, jusqu’à l’étang du Malinet.

En 1490, la cour de France venant de Blois, s’installe à Romorantin. La régente Louise de Savoie, comtesse d’Angoulème, reçoit sa cousine Anne de Bretagne, qui met au monde le 13 Octobre 1499, Claude France. Les loreusiens assistent aux grandes réjouissances données à cette occasion.
Le 14 Mai 1514, Claude de France épouse François d’Angoulème, comte d’Orléans, fils de Louise de Savoie, futur roi de France. Et en 1515, le Sologne est rattachée au royaume de France.
Des baux emphytéotiques (au moins 18 ans et au plus 99 ans) sont consentis aux paysans. On trouve un bail d’une demoiselle Lavraude de « terres, pièces de désert assises aux valets de piautet » à Etienne Baudart, Pierre de Chevret et Guillemin Charron.
François 1er se souvenant de ses jours d’enfance passés en Sologne, se préoccupe de repeupler en gibier la forêt de Bruadan. Aussi en 1521, le droit de chasse est supprimé et réservé aux grands seigneurs comme les Estampes de la Ferté-Imbault et la famille d’Angoulème de Romorantin.
Les cultivateurs loreusiens qui ne peuvent plus protéger leur récolte et pour lesquels le gibier est un appoint de nourriture important, n’accueillent pas cette ordonnance avec sérénité. Le braconnage se développe, mais il est sévèrement puni.
Aussi, vers 1556, la réforme voit le jour. Des temples protestants se créent. En 1562, l’église St Taurin de la Ferté-Imbault est brulée. Les calvinistes nombreux à Romorantin pillent les églises ainsi que les paroisses avoisinantes. La répression est vive.
1568-1572, la guerre se rallume plus que jamais.
Pendant les trêves, les gens de guerre courent les campagnes et vivent sur le pays. À Loreux, de nouveau, des fermes sont abandonnées.

1589, sous Henri IV, la situation se rétablit et deux faits importants compensent les dommages subis : la disparition totale du servage et la diminution d’un certain nombre de redevances.
Le transfert de la propriété s’accélère par le rassemblement des terres. Beaucoup de petites et moyennes tenures (12 à 25 ha) disparaissent et font place à une ferme plus importante ou une métairie doublée d’une ou deux locatures.
Ainsi en 1590, Charles Dubois, propriétaire de Mesplay, achète à Louise Boisrenault, une maison, deux pièces de terre joignant l’étang Régnier, le grand clos de Pioté et le lieu de la Pinauderie. En 1655, à la mort de Monsieur Dubois, un partage a lieu, la famille Leconte, de Bièvre, en sont propriétaire jusqu’en 1777.
En Novembre 1676, la seigneurerie de Chantelouze est transformée en métairie puisque Jacques de Potin, écuyer, fait aveu (acte décrivant le contenu d’un fief) de ne plus posséder « le lieu de Chantelouze ».

Voici quelques noms relevé sur les registres de la paroisse en 1720 :

Jean Simon fermier Pierre Assault laboureur Louis Desbordes fermier Jean Perichon laboureur Claude Chaudé fermier Jacques Breton laboureur Simon Corbeau fermier Pierre Auger laboureur Jacques Belot fermier Vincent Menis laboureur Sylvain Vaslin fermier Jacques Couturier laboureur Louis Langlois fermier Martin Gillet laboureur André Pion fermier Vincent Mesnil laboureur Etienne Sausset fermier Guillaume Janvier charpentier Jean Baron bûcheron Pierre Dabin vigneron Sylvain Germain bûcheron Jean Godet meunier Thomas Rudault jardinier François Girault meunier Simon Regibier charron Jacques Grateau tanneur François Chesneau charron François Lemaître tisserand en toile Etienne Bouquin marchand-fermier Sylvain Jouanet tailleur d’habits François Darmé marchand-fermier Gabriel Mousset garde de la forêt de Bruadan Christophe Barangé marchand-fermier

En 1789, à la révolution, figure sur les « cahiers de doléances » pour Loreux, les signatures de :
Chaudé – Touchain – Lefrançois
« Nous demandons la suppression des aides, de la gabelle, de la taille ».
« Nous demandons la suppression des huissiers-priseurs ».
« Nous demandons la suppression des fermiers généraux, ‘sensües’ du rayaume ».
« Nous demandons le rattachement de Loreux à Romorantin ».

Notre Paroisse – Notre église

Elle appartenait au Diocèse de Bourges avant la révolution. L’archevêché de Bourges nous écrit à son sujet :
L’église de Loreux était sous le vocable de Saint Martin, puis à partir de 1er Mai 1704, elle fût consacrée sous le vocable de Saint Laurien.
Le Bulletin paroissial de 1925, nous donne des renseignements sur Saint Laurien. Les voici transcrits tels quels :
Saint Laurien, mort en 554, fêté le 4 Juillet
Evêque de Séville (Espagne)
Martyrisé dans la solitude à Vatan, en Berry, en 554.
Laurien, né en Pannonie (région de l’Europe ancienne, qui se trouvait au sud de l’Autriche actuelle), sur les bords du Danube, fut amené de bonne heure par son oncle dans la ville de Milan, où il reçut la foi avec les éléments de la doctrine chrétienne.
Devenu diacre dans cette église, il attaqué l’arianisme (hérésie d’Arius qui niait la divinité de Jésus-Christ), avec tant de talent et de succès que le prince Arien qui régnait alors en Italie, le contraignit de sortir de ce pays.
Parti de Milan, il arriva après différentes pérégrinations à Séville, où l’évêque le reçut avec bienveillance et le fit son coopérateur. Après la mort de cet évêque, Laurien fut élu d’un commun accord pour lui succéder. Mais les persécutions et les menaces des ariens, à qui il reprochait leurs erreurs, le forcèrent bientôt à la retraite, il se réfugia à Rome.
Une voix céleste l’avertit de venir en Gaule. Après avoir vénéré le tombeau de St Martin, évêque de Tours, il vint dans la petite ville de Vatan (Indre) dans le Berry.
Dès que le roi Arien d’Italie apprit que Laurien était venu en Italie et qu’ensuite il était passé en Gaule pour y travailler dans l’intérêt de la religion, il envoya des sicaires qui s’étant mis sur les traces du Saint, le surprirent dans le lieu de sa retraite et lui coupèrent la tête. Son chef fut porté à Séville et procura le salut de ce pays, affligé du fléau de la sécheresse depuis sept années consécutives. A peine la relique sainte fut-elle présente sur cette terre désolée, que des torrents de pluie l’inondèrent et que les fléaux qui la désolaient depuis le départ du Saint évêque, cessèrent tout à coup.
Le tronc du Saint martyr, d’abord abandonné dans une caverne, fut enseveli par Eusèbe d’Arles d’après un avis céleste, au lieu même où s’éleva l’église  que l’on appelle chapelle de St Laurien à deux milles de Vatan. Ses reliques reposèrent en cet endroit jusqu’à ce que, pour les mettre en un lieu plus convenable, on les transféra dans l’église même de Vatan, alors dédiée aux bienheureux Pierre et Paul, et qui le fut plus tard au bienheureux Laurien. Cette translation fut accompagnée de nombreux miracles. Les calvinistes brulèrent les reliques de Saint Laurien, on n’en a conservé que quelques parcelles, qui sont dans l’église de Vatan.

On représente Saint Laurien :
1. Décapité et remettant sa tête à ses bourreaux pour qu’ils la portent à Séville.
2. Un lys à la main, peut-être pour rappeler qu’il demeura pur au milieu de l’idolâtrie de son pays et des erreurs des ariens.
3. Debout à coté de Saint Martin, donnant la moitié de son manteau à un pauvre. C’est ainsi que nous le voyons sur le rétable du maître-autel de l’église de Loreux. Mais ceci n’est pas exact, Saint Martin n’était pas contemporain de Saint Laurien, puisque l’évêque de Tours est mort entre 396 et 400, tandis que notre Saint a vécu au VIème siècle. Le peintre aura tout simplement voulu signaler le culte de Saint Laurien pour Saint Martin, puisque les annales rapportent qu’en venant d’Espagne, le patron de Loreux, s’arréta à Tours pour y vénérer les reliques du Saint évêque de Tours.
4. Agenouillé et la tête penchée, tandis que le bourreau lève son glaive pour le décapiter. C’est ainsi que le tableau du petit autel de Saint Laurien, nous le montre à Loreux.
5. Sa statue en bois polychromée se trouve dans l’église de Loreux à droite.
Il est le patron de Séville – de Vatan et de Loreux -, mais il est bien rare s’il n’est pas encore connu dans certains pays, où il a dû se signaler par d’éclatants miracles.
Nous n’avons pas pu savoir la date exacte et les circonstances de la construction de l’église.
Voici les détails archéologiques recueillis :
C’est un édifice du XIIe siècle, composé d’une nef rectangulaire et d’un chœur à chevet plat plus étroit que la nef. Le portail en plein cintre est encadré de deux tores, dont l’un retombe de chaque côté sur une colonnette, et extradossé d’un larmier. Les murs latéraux sont couronnés d’une corniche à modillons très grossiers. Une fenêtre sud de la nef et celle du chevet, actuellement murée, remontent à l’origine ; d’autres ont été percées postérieurement. L’arc triomphal, en tiers-point, porte une mouluration du XVe siècle. L’église est surmontée d’une flèche de charpente. Au pied de l’autel, se trouve une pierre tombale portant des armoiries malheureusement indéchiffrables, mais pouvant remontées avant le XVe siècle.
Le mobilier : le maître-autel et deux autels latéraux, de chaque côté de l’arc triomphal, ont des retables de bois du XVIIe siècle, ornés de sculptures et de peintures (au maître-autel : La Charité de Saint Martin), d’un art rustique, mais qui ne manque pas de caractère. La cloche date de 1664.

La Fontaine de Saint Laurien

Une procession avait lieu tous les ans, le dimanche suivant le 4 Juillet. La croyance voulait que cette fontaine guérisse certains maux et en particulier les hémorroïdes. Elle protégeait les cultures. On y trouve une pierre surmontée d’une croix des moissons, le petit édifice serait du XVIIe siècle.
Sur un registre paroissial de la mairie de Loreux, on relève textuellement :
« l’an 1677, à la requête du père Bouquin, curé de la paroisse, la fontaine St Laurien fut refaite par Maître Avineau, charpentier et maçon de Romorantin, ayant été comblée et abolie depuis un temps immémorial. »
Un document de 1677, en fait déjà mention :
« le détenteur se reconnait chargé de l’entretien de la fontaine St Laurien, près de l’étang d’Ahaut, et d’un exhaussement de terre autour de la fontaine, afin que l’on puisse aller et venir à l’entour de la dite fontaine… y mener la procession, y puiser de l’eau et faire toutes choses nécessaires et accoustumées d’ancienneté par les paroissiens et pellerins qui alloyent et vont en voyage à la dite fontaine. »

Tous ces renseignements ont été recueillis par Madame Brant aux archives nationales de Paris, aux archives départementales de Blois et aux archives communales de Romorantin et Loreux, ainsi qu’auprès de Mademoiselle Christine Pérotin.

2.  Seconde guerre mondiale

La seconde guerre a également laissé des traces dans notre village. Outre les habitants du village décédés lors de cette guerre et répertoriés sur le monument aux morts, le 8 mai 1944 un bombardier anglais, le LANCASTER, venait s’écraser dans un champ à proximité du village.

La totalité de l’équipage a péri lors de ce terrible évènement. En voici la liste : F/O E.R.PENMAN (Pilote), Sgt F.N. Johnson (Mécanicien), F/O L.L. Sharp (Navigateur), F/O E.O. Aaron (Bombardier), F/Sgt S.R. Patti (Radio), F/Sgt R.F. Stubelt (Mitrailleur), Sgt J.A. Roberts (Mitrailleur), F/O L.D. Steylaerts (Pilote). Un mémorial a été dressé dans le cimetière afin que personne n’oublie ceux qui ont donné leur vie pour notre liberté.

3.  Compléments

pour d’autres informations, voir le document réalisé par  la communauté de communes La Sologne des rivières.